5 Février 2015
Dans la nuit de samedi à dimanche, près de Rouen, une mère a tué son fils handicapé mental de 22 ans.
3/2/201
Elle a tué son fils et a prévenu les pompiers le lendemain pour s’accuser de son geste. Dans la nuit de samedi à dimanche, à Isneauville, près de Rouen, en Seine-Maritime, une mère de famille a donné la mort à son aîné, handicapé mental de 22 ans.
Cette ancienne enseignante, âgée de 50 ans, a profité de l’absence de son cadet pour administrer à son autre fils une surdose de médicaments. Par voie orale, puis par injection, précise le quotidien «Paris-Normandie» qui a révélé l’information. La mère l’a ensuite étouffé avec un oreiller puis étranglé avec la laisse du chien, détaille le journal. Il s’agit là, selon une source proche du dossier, de la version que la mère a confié aux enquêteurs.
Le lendemain matin, la quinquagénaire a appelé les pompiers pour s’accuser de son geste fatal. Elle a ensuite été placée en garde à vue.
Selon les gendarmes, le jeune homme souffrait de déficience mentale et de fréquentes crises d'épilepsie qui le rendaient violent. Une violence récurrente, selon une source judiciaire. Samedi, en fin de journée, il aurait menacé de tuer sa mère avec une tronçonneuse, ajoute «Paris-Normandie».
La mère de famille «a expliqué qu’elle était à bout de nerfs, au bout du rouleau face à cette terrible situation de handicap, et que pour elle la seule solution était de tuer son fils», précise une source judiciaire au quotidien . Elle a aussi expliqué que son aîné était «très violent avec elle et qu'elle ne savait plus comment le maîtriser. Elle n'avait pas d'autres choix pour se libérer», ont ajouté les enquêteurs auprès de l’AFP.
La journée, le jeune homme était pris en charge dans un établissement spécialisé, il regagnait le domicile familial le soir. Une autopsie devait être pratiquée mardi.